Imaginez une addiction comme la drogue, la recherche de la perfection, l’attachement aux relations toxiques, et utilisez le comportement qui se cache derrière… dans un contexte positif.
Qu’est-ce que vous obtenez ? Vous obtenez ce qu’on appelle : une « addiction positive ».
Vous aurez la différence entre la faiblesse et la force intérieure. Vous aurez aussi la différence entre une personne heureuse et une personne déprimée.
D’après moi, c’est LE lien manquant pour percer à travers les challenges de la vie, pour se sentir plus confiant, et devenir maître de son destin.
Quand je vais vous parler d’addictions négatives, ne vous limitez surtout pas aux addictions populaires comme la drogue ou le tabac. Pensez à toutes les mauvaises habitudes qu’une personne pourrait avoir.
Remarquez comme j’ai mis « la dépendance à la drogue » et « la recherche de la perfection » dans le même panier ! Selon moi, il n’y pas de réelle différence dans le fond.
Pour comprendre comment fonctionne ces mauvaises habitudes, commençons par parler de :
« La psychologie de la Force et de la Faiblesse »
C’est une chose très importante car une grande partie de notre mal-être provient uniquement des addictions négatives. Et devinez quoi ? Ces addictions sont toutes causées par notre… faiblesse ! On choisit la plupart des malheurs dans notre vie.
Décortiquons tout ça voulez-vous ?
Chaque personne qui s’affaiblit passe par ce qu’on appelle : « LES 3 DECISIONS DU FAIBLE ».
1. Sa première décision, c’est d’abdiquer
Un exemple : Disons que vous détestez votre travail. Vous êtes d’accord avec moi que c’est une forme de souffrance. Que vous le vouliez ou non, le but de cette souffrance, c’est de vous donner le signal que vous devez rechercher quelque chose (un nouveau/meilleur travail, une modification de votre travail actuel) qui vous rendra plus heureux.
Si vous ignorez cette souffrance et que vous ne prenez pas des mesures (altérer votre travail pour qu’il soit plus fun, trouver un nouveau travail, ou créer votre propre business), vous prenez la première décision du Faible : se résigner. Ce qui vous dirige vers :
2. Sa deuxième décision, c’est de choisir ses symptômes
Cette partie est très importante parce qu’elle passe inaperçue dans la vie des gens.
Quand on choisit d’abdiquer, la souffrance ne disparaît pas n’est-ce pas ? On laisse alors les symptômes apparaître : elles peuvent être aussi subtiles que des maux de têtes, ou plus explicites comme la dépression suicidaire !
Dans tous les cas, ce sont tous les symptômes d’un plus grand problème : la décision de flancher face à la souffrance.
Evidemment, on n’est pas assez fort pour reconnaître le fait qu’on a flanché ! On se cache donc derrière nos symptômes, et on se plaint aux oreilles de ceux qui veulent bien écouter nos lamentations. (On a tous fait ça à un moment de notre vie, soyons honnêtes).
Arrive ensuite le moment fatidique :
3. Sa troisième décision, c’est de créer son addiction/habitude négative
De la première décision qui est d’abdiquer, à la décision de « choisir » vos symptômes, jusqu’à la décision finale de se créer une addiction, ce ne sont que des façons maladroites de réduire notre souffrance. C’est ce que j’appelle : la morphine de l’esprit.
C’est incroyablement puissant et difficile à contrer parce que la douleur qui provient de votre échec est soulagée, et produit immédiatement une intense expérience de plaisir.
Pour qu’il y ait une addiction, on a besoin d’un sentiment de soulagement, suivi par un « rush » de plaisir.
La bonne nouvelle c’est qu’on peut contrer cette spirale, en devenant un « junkie positif ».
Vous aussi, devenez un junkie positif
Je suis un junkie.
Je vis, je respire, je me nourris de développement personnel, et c’est pour cette raison que je mets toute ma force et le meilleur de moi-même dans mes articles pour qu’ils puissent vous apporter le plus de bien possible.
Et au-delà de tout ça, je crois aussi que c’est une façon de me renforcer.
Un junkie positif, grâce à sa « dépendance », sera presque toujours plus fort, plus confiant, plus heureux qu’une personne qui possède une autre dépendance. Pour vous renforcer, vous devez créer et cultiver vos addictions positives.
Ça peut être n’importe quelle activité que vous choisissez, si et seulement si elle répond aux :
6 critères d’une addiction positive
- Ne doit pas créer de compétition avec les autres
- Doit être facile à faire « pour vous »
- Faisable tout seul
- Doit posséder une réelle valeur selon votre vision
- Qui peut être amélioré
- Doit absolument être quelque chose que vous pouvez faire Sans Vous Autocritiquer
Que fait une personne mentalement forte ? Elle fait immédiatement face à la réalité.
Faire face à la réalité. C’est tout ce que la FORCE veut dire. Ne pas se contenter d’un soulagement à court terme. Faire face à la réalité, ici et maintenant.
Continuons sur cette lancée.
Si vous arrivez à rentrer dans cet état d’addiction, au moins une heure par jour, je vous assure que vous accomplirez quelque chose de merveilleux. Quelques exemples d’addictions positives : l’écriture, le jogging, la méditation, le yoga, le journal de gratitude, etc. Plus vous en avez, mieux c’est, car :
La force nourrit la force.
Tout ce que je vous raconte est relié à la force mentale dont je vous ai parlé plus haut. Au moment où j’écris ces lignes, j’en suis à mes 130 et quelques jours de méditations. Et vous savez quoi ? Mis à part les bénéfices évidents que procure cette activité, j’ai aussi un sentiment d’énorme bien-être du fait d’être en accord avec mon moi supérieur.
Le réel obstacle qui vous empêche d’être heureux
Pour trouver notre bonheur, on sait qu’on doit :
- savoir ce qu’il faut faire,
- savoir comment le faire,
- avoir la force de le faire !
Et entre nous, 90% des gens arrivent à se débrouiller pour régler les deux premiers problèmes. Le vrai souci se pose lorsqu’on doit avoir la force et la volonté de faire ce qu’on doit faire pour être heureux.
Pensez-y : les informations sont déjà là, de même que la façon d’utiliser ces informations. Le grand défi réside dans la force de les appliquer ! D’où l’intérêt de cultiver ses addictions positives :).
Tous les plus grands penseurs vous diront la même chose : la douleur, la misère, la souffrance ne sont que des informations, des signaux qui vous disent que vous devez changer quelque chose. En d’autres termes : la douleur n’existe que pour nous faire savoir qu’on doit changer de comportement.
On a besoin de toute la force intérieure qu’on peut obtenir. Selon moi, le « surplus de force » n’existe pas.
J’aimerais votre avis sur ce sujet. Avez-vous déjà connu cette expérience d’Addiction Positive ? Si oui, dans quelle(s) activité(s) ?
Je vous remercie de vos conseilles.Je vois quelque chose que je ne peux pas dire clairement.Mais je l’ai trouve.